Les experts du secteur parlent d’une véritable transformation des usages alimentaires. “Les protéines sont devenues un marqueur de modernité et de maîtrise de soi”, observe un consultant en restauration basé à Paris. Ce glissement de la nutrition vers l’identité culinaire explique la durabilité du phénomène.

Né de la culture anglo-saxonne, le coffee shop s’impose aujourd’hui comme un véritable art de vivre. Plus qu’un lieu où l’on boit un café, c’est un espace de respiration urbaine, un lieu de travail, de rencontre et d’inspiration. En France, en Belgique ou à Londres, ces adresses ont explosé ces dix dernières années avec des concepts singuliers, pensés comme des marques à part entière.

La Suisse n’échappe pas à cette vague de concepts mono-produit qui transforment des gourmandises simples en véritables phénomènes urbains. Après les comptoirs à donuts de Genève ou Lausanne – comme Homer Donuts ou Donut Time – et les bars à pâtisseries qui se multiplient à Zurich, Vevey ou Bâle, un café consacré à la madeleine aurait toutes les chances de séduire. Le consommateur suisse affectionne les produits artisanaux, les matières premières traçables et les expériences q

À compter du 1er janvier 2026, le salaire minimum cantonal à Genève sera relevé à 24,59 francs de l’heure. Cette revalorisation, décidée par le Conseil d’État, s’inscrit dans le mécanisme annuel d’indexation sur le coût de la vie.

Les établissements publics devront désormais accepter tous les moyens de paiement usuels, y compris l’argent liquide, pour leurs prestations. Cette décision, inscrite dans la loi cantonale sur la restauration (LRDBHD), vise à protéger la liberté du consommateur de choisir son mode de paiement.

Au cœur du coin urbain genevois, le restaurant Gangnam Pocha (au 35 rue de Zurich) réinvente l’expérience culinaire coréenne avec une approche ancrée dans la culture “pocha”, ces stands de rue coréens populaires où l’on se retrouve, le soir, pour boire un verre et grignoter dans une ambiance conviviale.

Le Grand Conseil genevois a adopté en septembre 2025 une modification législative qui impose aux établissements publics servant des repas d’ajouter au moins un vin genevois à leur carte. Cette décision, largement relayée par la presse locale, marque un tournant dans la politique de soutien aux produits du terroir.

À Plainpalais, sur le boulevard de la Cluse, vient d’ouvrir Äkta, un bistrot au positionnement artisanal et sincère. Gault & Millau décrit ce lieu comme « un charmant petit bistrot géré par un couple de chefs » ; le mot Äkta, qui signifie « authentique » en suédois, souligne immédiatement l’intention de transparence et de proximité portée par Lisa Otterström et Grégoire Lieutet.

À partir du 1er janvier 2026, les autorités genevoises demandent à tous les établissements concernés de mettre en place des mesures internes claires afin de démontrer leur conformité. Cette approche pourrait rapidement être adoptée dans d'autres cantons.

En Suisse, on recense aujourd’hui environ 28 000 établissements d’hôtellerie‑restauration — restaurants, cafés, bars, cantines, etc. —...